Le Cameroun a choisi de confier aux tribunaux militaires le traitement judiciaire des actes de terrorisme. Ce choix se veut un choix d'efficacité, même s'il est discuté, en particulier lorsque les actes terroristes sont imputables aux civils. Comment la justice militaire peut-elle espérer ne pas être perçue, dans ce contexte, comme une arme de guerre ? Face au terrorisme, la justice militaire est-elle seulement une institution de justice, relevant de l'organisation judiciaire de l'État, administrant le droit en toute impartialité, ou plutôt un dispositif de combat, une sorte de bataillon non armé certes, mais qui se doit de faire à son niveau la démonstration qu'il est, comme les bataillons armés déployés sur le terrain, au service de l'effort de guerre contre le terrorisme, effort qui doit se traduire lui aussi par des bilans tangibles et concrets ?
Alain Didier Olinga est professeur titulaire de droit public et, depuis 2005, chef du département de droit international à l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), Université de Yaoundé II. Il exerce également depuis 2016 en qualité de conseiller technique au ministère de la Défense du Cameroun.
Broché - format : 15,5 x 24 cm
Langue : français ISBN : 978-2-343-25500-2 • 21 février 2022 • 238 pages
EAN13 : 9782343255002 EAN PDF : 9782140251108 EAN ePUB : 9782140251115
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