Œuvre : Les fleurs n'effleurent plus midi
Les confettis dont Johanne Hauber-Bieth asperge de sa lecture le visage du poète n'exhalent pas la mécanique du texte qui participe aussi de la délectation du lectorat. Qu'on n'aille pas e cette aspérité jusqu'à penser à la dénégation de la dextérité de la prima donna de la présidente-fondatrice du panthéon universel de la poésie. Elle rapporte en ce qui est vu en un canter "l'humanisme emprunt d'espoir, de sollicitude et de tendresse."
En ouvrant ce bal elle rend à l'auteur son ambition d'atteindre à la paix universelle. On veut surement enrôler Fraternité, ce poème qui fait considérablement son chemin, comme ans une farandole familiale.
Elle ne méprise pas l'enchâssement du culte des ancêtres que le talentueux poète, du talent naturel, héberge admirablement de ses "tripes" et boyaux.
La tourne en quatrième de couverture emboîte le pas à la prestation de la diva. Ces deux métiers négligent l'un et l'autre le comportement licencieux du poète qui orne çà et là : Les noirs, les blancs, que les jaunes… Ô Mort, Ô mort. Ce poème Mort (prolégomènes) semblerait coincer le lecteur entre l'expectative et l'hooliganisme.
Le poète amène aussi la pensée japonaise avec la fleur Orchidée. Des Perles séviliennes le poète fait l'évocation d'une âme adulée. Voici la manifestation de l'humanisme chez le poète, la réalisation de la fraternisation de la vie.
Dans le poème éponyme du titre, l'auteur voit en "midi" non seulement le milieu de la trajectoire du jour, mais aussi l'apogée même dans l'itinéraire psychologique. Le monde n'arrive pas, de ce qu'on ambitionne chaque jour d'animaliser la vie, à atteindre à la cette idéalité. On semble toujours abdiquer son devoir.
La fleur, l'auteur entend l'assimiler à la saveur, le gouvernail. Il faut effleurer cette sensation pour faire exhaler le parfum comme de Nazareth.
Pour Daouda Mbouobouo, s'approcher de midi, ne cherchant donc pas midi à quatorze heures, c'est démontrer, à bon droit, l'habileté dont l'homme devrait s'armer pour répondre de la construction de ce monde où toutes les flèches demeurent dans le carquois. Amosmeyat (Tsogo Mvogo dit) août 2013
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