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QUATRIÈME PARTIE ÉCRITURES ET PRODUCTIONS DES SAVOIRS ET DES SAVOIRFAIRE EN AFRIQUE
Collectif - Salifou Mbemap Nji-Ghonzen, Faty-Myriam Mandou Ayiwouo, Patrice Nganang, Jean Pierre Ntamag, Oudou Njoya, Charles Zacharie Bowao, Thierno Mouctar Bah, Daniel Abwa
Le Roi Njoya
Prolégomènes
Si l'histoire de l'humanité commence avec l'invention de l'écriture, il est évident que tout système d'écriture, qu'il soit d'origine asiatique, européenne ou africaine, qu'il soit d'invention récente ou ancienne, est une richesse qui doit être classée comme patrimoine universel, tant il témoigne de la quête perpétuelle des hommes de tous les temps et de tous les lieux, à parfaire leurs
systèmes de communication et à laisser des témoignages authentiques à la postérité. À l'exception des hiéroglyphes d'Égypte dont l'antériorité à tous les autres systèmes d'écriture connus force le respect de tous les savants et du Amharique
éthiopien et érythréen dont l'utilisation effective comme écriture officielle atteste de l'opérationnalité, toutes les autres écritures développées en Afrique, notamment le Nko, le Kpelle, le Massaba, le Manenka, le Vai, le Mende le Bassa, le Loma, le Nsibidi... sont considérées la plupart de fois avec mépris et jugées à tort comme inadaptées à la modernité.
septembre 2014 • 1264 signes
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Prix éditeur : 4 €
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